3 erreurs à ne pas faire avant de lire le Coran

1ère erreur : Oublier de prononcer الاستعاذة (Al Isti’âdha)

Dans le Noble Coran, il nous est demandé de rechercher la protection contre le Diable banni :

فَإِذَا قَرَأْتَ الْقُرْآنَ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ

“Lorsque tu lis le Coran, demande la protection d’Allah contre le Diable banni.”(Dans la traduction rapprochée du sens des versets.)

سورة النحل (Surat 12 Les Abeilles) – verset 98

Ainsi, lorsque nous nous apprêtons à lire le Coran (au début d’une sourate ou au milieu), il est d’usage de prononcer la formule suivante :

أعوذ بالله من الشيطان الرجيم

« Je cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit »

2ème erreur : Ne pas prononcer البسملة (Al Basmalah)

البسملة : consiste à prononcer le Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, avant le début de chaque sourate lue ou récitée.

 
بسم الله الرحمن الرحيم

« Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux »

Ces deux formules sont prononcées lorsque l’on souhaite lire ou réciter une sourate ou le début d’une sourate.

Pour en savoir plus sur le bon comportement à adopter avec le Coran, nous vous recommandons le livre 

“LE COMPORTEMENT DU MEMORISATEUR DE CORAN”, de l’Imam An Nawawi

3ème erreur : Négliger l’importance de la pronciation de البسملة (la Basmala)

Alors que الاستعاذة (l’Isti’âdha) n’est prononcée qu’une seule fois, au début de votre séance de lecture, البسملة (la basmalah) quant à elle doit être prononcée avant de réciter ou de lire chaque nouvelle sourate (sauf la Sourate At-Tawbah).

⚠️ Il est important de savoir qu’il y a 4 façons de prononcer cette formule, 3 étant autorisées et la 4ème interdite.

1ère façon : la séparation complète

Concentrez-vous on va y aller pas à pas. Et si vous avez des questions posez-les en commentaires, on vous écoute !

Donc, dans ce cas-là, la fin d’une sourate et le début de البسملة (la basmalah) ne sont pas joints, on les prononce séparément, en marquant une pause entre les 2. De plus, après البسملة (la basmalah), une pause est de nouveau marquée avant de commencer la lecture du 1er verset de la sourate suivante.

Il n’y aura donc pas de liaison entre le dernier mot de la sourate El Falaq, البسملة (la basmalah) et le premier mot de la sourate An Nas.

2ème façon : la séparation partielle

Elle consiste à marquer un temps d’arrêt entre le dernier verset d’une sourate et la basmalah mais en joignant celle-ci au premier verset de la sourate suivante. Dans ce cas-là, il y aura une liaison à prononcer, celle entre la fin de la basmalah et le début de la nouvelle sourate. Cette liaison est la voyelle Kesra prononcée sur la lettre Mim de la fin de la basmalah. (en rouge sur le schéma)
 
3ème façon : la liaison complète
 

Ici, la liaison est complète, cela signifie que les éléments vont être joints, sans marquer de pause : la fin d’une sourate + la basmalah + le début d’une nouvelle sourate.

Une liaison se prononcera entre le dernier mot de la sourate précédente et la basmalah puis entre le basmalah et la nouvelle sourate. Elle consistera à vocaliser la dernière lettre de la sourate El Falaq ET la dernière lettre de la basmalah.

4ème façon : la séparation partielle qui n’est pas permise !

La séparation interdite consiste à joindre la fin d’une sourate avec la basmalah puis à marquer une pause avant de commencer le début de la nouvelle sourate.

Épingle ces 3 manières permises de réciter la BASMALAH pour les relire et les retenir inshaAllah !

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