10 raisons d’apprendre à connaître ‘Aïcha

Lorsque le musulman souhaite en apprendre plus sur sa religion et raffermir sa foi, il se dirige généralement vers les ouvrages de grands auteurs basés sur Coran et la Sounna.

Au milieu des livres qui sont à sa disposition, il choisira parfois un livre sur le Tawhîd afin de purifier sa croyance, ou un livre de Tafsîr afin de mieux comprendre le sens des versets qu’il lit au quotidien… Il peut également réviser quelques règles de Tajwîd afin de parfaire sa récitation de la Parole d’Allah…

Parmi les possibilités qui s’offrent à lui, se trouve également la lecture de biographies, ces histoires mémorables de grands compagnons ou de savants ayant revivifié la Sounna parmi ses contemporains. Des histoires riches en enseignements et en messages bénéfiques. Et il ne fait aucun doute que la biographie de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, fait partie de ces biographies utiles pour l’ensemble de la communauté.

Lire la biographie de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, c’est en apprendre plus sur la noblesse de son comportement, la solidité de sa foi ou encore la grandeur de sa science. Voici dans cet article, 10 raisons pour lesquelles il est important d’en apprendre plus sur notre Mère ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée.

1/ Connaître ‘Aïcha, c’est connaître le Prophète

En apprendre plus sur la vie de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, c’est en apprendre plus également sur la vie du Prophète ﷺ, le dernier des Messagers.

L’auteur du livre « ‘Âïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète ﷺ », explique :

« Connaître les Mères des croyants et plus particulièrement ‘Aïcha, qu’Allâh les agrée, ainsi que clarifier leurs mérites, revêt une grande importance parce que parler d’elles, c’est parler de la Maison Prophétique où chacune d’entre elles a eu une influence positive dans la vie du Prophète ﷺ ainsi qu’une place dans l’Histoire et les récits sur notre Prophète ﷺ. »

(« Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète », page 15)

2/ Pour en apprendre plus sur une figure de l’Islam, une femme ayant joué un grand rôle

Il fait nul doute qu’étudier sa biographie et les événements qui ont traversé sa vie fait partie des sciences louables. Au travers de sa vie, nous en apprenons plus sur une figure importante de l’Islam qui a rapporté des centaines de ahadiths, bien plus que de nombreux Compagnons et bien plus que les autres femmes du Prophète ﷺ.

Ainsi, au même titre que d’autres biographies retraçant la vie de personnes illustres tels que des Compagnons ou de grands savants, lire la biographie de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, nous permet d’en apprendre plus sur notre religion.

D’ailleurs, apprendre à connaître ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, c’est aussi découvrir les nombreux hadiths qu’elle a pu rapporter. Voici l’un d’entre eux :

‘Aïcha (رضي الله عنها), l’épouse du Prophète ﷺ a dit : « J’interrogeai l’Envoyé d’Allah concernant la peste et il me répondit que c’était une punition qu’Allah envoyait à qui Il voulait. Mais, Allah avait aussi fait de ce fléau une source de miséricorde envers les Croyants. Le Croyant qui, tout en étant atteint par la peste, reste dans son pays, patient et confiant, convaincu qu’il ne sera touché que par ce qui lui a été destiné, aura une récompense égale à celle d’un martyr (chahid). »

(Sahîh Al-Bukhârî, 3474)

3/ Pour la prendre comme exemple

Par la force de sa conviction, son courage, son éducation, sa science et son noble comportement, Aïcha, la mère des croyants, est l’un des meilleurs exemples dont peuvent s’inspirer les femmes musulmanes.

Dans son livre « Les épouses du Prophète ﷺ, Mères des croyants », Ibn ‘Assâkir dit :

« Allah l’envoya [le Prophète] avec des miracles merveilleux, fit de lui le sceau des Prophètes et des Messagers, lui fit don des meilleures épouses qu’Il honora par l’interdiction aux croyants de les épouser après sa mort. »

(« Les épouses du Prophète , Mères des croyants », page 11)

Par ailleurs, dans l’ouvrage « Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète ﷺ », l’auteur Al Hachemî explique à son sujet :

« Malheureusement, la majorité des musulmans — et parfois même certains étudiants en science islamique — connaissent très peu de choses sur notre Mère ‘Aïcha, alors qu’elle devrait être un exemple à suivre pour tous les musulmans, hommes et femmes. Il est évident que lorsqu’on aime et estime une personne, on fait tout pour apprendre à la connaître afin de pouvoir lui ressembler. »

(« Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète », page 15)

Découvrez la magnifique biographie de notre mère ‘Aïsha à travers cet ouvrage :

“Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète ﷺ”

4/ Pour découvrir ses qualités morales, son comportement vertueux

En se plongeant dans ce magnifique ouvrage, on en apprend plus sur la Mère des Croyants et notamment sur ses qualités morales. Elle était à la fois douce, sincère, courageuse, patiente, aimante, cultivée…

Et parmi ses qualités, on retrouve aussi celle de l’humour et de la tendresse. Par exemple, on apprend dans ce livre que le Prophète ﷺ la surnommait ‘Aish ! On découvre aussi les échanges pleins d’humour et de complicité entre eux :

D’après Hishâm, qui se réfère à son père, ‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit :

« Le Messager d’Allah ﷺ me dit une fois :

“Je reconnais lorsque tu es satisfaite de moi ou irritée contre moi.

– Et comment reconnais-tu cela ? Demandai-je.

– Eh bien ! Quand tu es satisfaite de moi, tu dis : « Non, par le Seigneur de Mouhammad ». Mais lorsque tu es irritée, tu dis : « Non, par le Seigneur d’Ibrâhîm. » “

– C’est vrai ! Par Allah ! Ô Messager d’Allah, je ne laisse que ton nom. »

(Rapporté par Al Boukhârî)

5/ Pour découvrir sa personnalité en tant qu’épouse

L’auteur du livre « ‘Âïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète ﷺ », explique également :

“Être attentive à son époux, s’intéresser à tout ce qui le concerne, prendre soin de lui, lui tenir compagnie et lui manifester les sentiments les plus tendres pour le rendre heureux, font partie des qualités et de la conduite que doit opter toute bonne épouse pour contribuer à la réussite de son mariage et surtout pour acquérir l’amour et l’agrément d’Allâh. Or, dans ce domaine, comme il est rapporté dans les hadiths authentiques, ‘Âisha, qu’Allah l’agrée, représente un modèle pour toute musulmane. En effet, elle se montrait prévenante vis-à-vis du Prophète ﷺ pour que rien ne puisse le déranger, elle s’occupait même de sa toilette et le parfumait et ce, même durant la pèlerinage, la ‘umra ou lors de la retraite spirituelle.”

Dans cet ouvrage, on découvre notamment à quel point elle prenait soin du Prophète ﷺ, même lorsque celui-ci dormait !

D’après ‘Abd ar-Rahmân ibn al Qâsim qui se réfère à son père, ‘Âisha, qu’Allah l’agrée, dit : Arriva Abû Bakr qui me donna un coup fort et dit : « Tu as retenu les gens pour un collier ! » Et, bien qu’il me fit mal, j’aurais pu supporter la mort pour ne pas [gêner] le Messager d’Allâh ﷺ dans sa position… »

(Rapporté par Al Boukhârî)

D’après ‘Abd ar-Rahmân ibn al Qâsim qui se réfère à son père, ‘Âisha dit : « Abû Bakr me blâma et se mit à me donner quelques coups au flanc. Et rien ne m’empêchait de bouger hormis la position du Messager d’Allâh ﷺ : sa tête reposait sur ma cuisse. »

(Rapporté par Al Boukhârî)

6/ Pour s’inspirer de son parcours et patienter face à nos propres difficultés

En découvrant les difficultés que ‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, a pu traverser tout au long de sa vie, le musulman remet en question son propre parcours, sa propre vie et trouve la force de patienter face aux difficultés qu’il peut parfois rencontrer.

Car en parcourant la vie de la Mère des croyants, qu’Allah l’agrée, on découvre qu’elle se retrouva veuve à l’âge de 18 ans, qu’elle subit parfois la jalousie de ses proches, qu’elle fut victime d’une lourde calomnie, qu’elle participa au Djihad en portant les outres sur son dos, qu’elle ne mangea pas souvent à sa faim et que les épreuves se multiplièrent pour elle.

Dans un hadith rapporté par Al Boukhârî, Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit :

« À la mort du Messager d’Allâh ﷺ, il ne resta chez moi le moindre aliment pouvant être mangé par un être vivant, exception faite d’une demi-mesure d’orge qui se trouvait dans un placard. Je restais bien longtemps à en manger, jusqu’au jour où il ne m’en resta plus ; c’est que je l’avais mesurée. »

Dans son ouvrage « Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète ﷺ », l’auteur Al Hachemî explique également :

« Il n’y a pas de doute que celui qui a lu la vie de notre mère ‘Aïcha, la Mère des croyants, a certes vu clairement comment elle patienta durant sa vie avec le Prophète ﷺ et après sa mort. Quand Allâh aime quelqu’un et veut l’élever dans ce monde avant l’Au-delà, il l’éprouve. »

(« Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète », page 124)

 

7/ Pour défendre l’honneur de ‘Aïcha, qu’Allah l’agrée :

Parmi les devoirs du musulman, figure le fait de prendre la défense de notre Mère, ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, en défendant son honneur.

Dans son ouvrage « Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète ﷺ », l’auteur Al Hachemî explique :

« Ce qui m’a poussé à écrire cet ouvrage est avant toute chose, la recherche de l’agrément de mon Seigneur, en défendant l’honneur de notre Mère ‘Aïcha la pure, la véridique, la Bien-Aimée de notre Prophète ﷺ, son épouse […]. Car s’il est obligatoire de défendre l’honneur d’un musulman, celui de notre Mère ‘Aïcha rend cette obligation encore plus éminente. Et cela incombe à tout musulman qui a un atome de foi ! »

(“Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète “, page 13)

L’auteur dit un peu plus loin :

« Il faut savoir que c’est une obligation pour tout musulman et musulmane de croire fermement que notre Mère ‘Aïcha, la Mère des croyants, était certes la bien-aimée de notre Prophète ﷺ et qu’Allâh le Tout Puissant l’a innocentée du haut des sept cieux de la calomnie lancée à son égard par les hypocrites. »

(« Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète », page 282)

 

8/ Pour se désavouer des croyances égarées portant préjudice à l’honneur de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée

En défendant l’honneur de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, nous faisons bien plus que prendre son parti. Nous nous désavouons des croyances égarées, notamment celles des Rawâfid, qui, au fil des siècles, n’ont cessé de porter atteinte à son honneur et son intégrité.

Ainsi, apprendre à connaître la vie de la Mère des Croyants, l’épouse “pure, véridique et bien-aimée” du Prophète, comme le précise le titre du livre, c’est aussi rester ferme sur la croyance des Salafs, et tenir à distance la pensée des sectes égarées accusant ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, d’avoir commis ce dont Allah l’a innocentée.

9/ Pour préserver le dépôt que le Prophète nous a confié

L’auteur dit également :

« Sa famille, dont ‘Aïcha fait partie, est l’un des deux dépôts précieux que le Prophète nous a confié comme cela fut rapporté dans le Sahîh Mouslim :

“[…] Un jour, l’Envoyé d’Allâh se leva au milieu de nous et nous fit un sermon près d’un point d’eau nommé Khumm, entre La Mecque et Médine. Il loua Allâh et Le glorifia, prêcha et invoqua Allâh puis il nous dit :

“Ô vous tous ! Je suis seulement un homme, la venue de l’Envoyé de mon Seigneur [l’Ange de la mort] est imminente et je lui répondrai, mais je vous laisse deux dépôts précieux : Le premier est le Livre d’Allâh […]. Puis il poursuivit : Et les membres de ma maison, je vous rappelle (au respect) d’Allâh au travers des membres de ma maison, je vous rappelle (au respect) d’Allâh au travers des membres de ma maison !’ “»

(« Aïcha, l’épouse pure, véridique et bien-aimée du Prophète », page 14)

10/ Pour partager avec nos proches, notamment avec nos filles

Une autre raison d’apprendre à connaître la vie de ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée, c’est de pouvoir ensuite partager nos connaissances avec nos proches. Raconter à nos sœurs, nos mères, nos filles mais aussi à nos fils, le modèle que représente ‘Âïcha pour tout croyant. Son courage, sa bonté et sa générosité n’avaient d’égal que sa foi, sa patience et son amour pour le Prophète ﷺ.

En racontant certains événements de sa vie à nos proches, nous transmettons les valeurs qui étaient les siennes et mettons en lumière les qualités vertueuses et morales qui la particularisaient. Une façon d’entretenir son souvenir, sa mémoire et de faire en sorte que sa noblesse et sa pureté soient ancrées dans le cœur de tous.

apprenez-en plus 'Aïsha et les autres épouses de prophète

Avec le livre “Les Mères des croyants” écrit par Cheikh ‘Abd Ar-Razzâq Ibn ‘Abd Al-Muhsîn Al-Badr, paru aux éditions Kataba